RSE et RNE tout est lié !

L’impact du numérique est de plus en plus important. En 2021, il représentait 4% des émissions mondiales de CO2, soit 1,5 fois plus que le secteur aérien ! Son rythme de croissance actuelle (6% par an) est incompatible avec l’objectif de maintien en dessous de 2°C de réchauffement de la planète.

En France, voici ce que représente l’empreinte du numérique rapportée aux impacts environnementaux annuels.

L’empreinte carbone numérique d’un collaborateur européen est estimée à 265kg/an ; si on veut la compenser, il faut planter… 66 arbres par collaborateur ! Et vous, combien de salariés employez-vous ?

Source : GreenIT

Pour réduire cette empreinte, il est nécessaire d’adopter une démarche de numérique responsable.

ETHIKONSEIL vous propose une approche par étape :

  • élaborer une stratégie
  • faire reconnaître et certifier votre démarche par le label NR

Élaborer une stratégie numérique responsable

« la Responsabilité numérique des entreprises est un déploiement nouveau et incontournable de la RSE, qui se fonde sur les mêmes principes de confiance, de redevabilité, d’éthique et d’échanges avec les parties prenantes des entreprises.

La transversalité du numérique et son omniprésence impliquent que la création de valeur
qu’elle engendre soit comprise et partagée par tous, au regard de ses enjeux
démocratiques, sociaux et sociétaux. (…) » (Plateforme RSE, France Stratégie)

Il s’agit de répondre à plusieurs enjeux majeurs – en lien avec les objectifs de développement durable :

Responsabilité réglementaire

Protection des données, respect du
RGPD et des règlementations sectorielles

Responsabilité éthique

Logiciels relatifs à l’intelligence artificielle

Responsabilité sociétale

Gestion des données, transformation des
modes de travail, partage des données et inclusion

Responsabilité environnementale

Utilisation des données dans la prise en
compte des impacts environnementaux

Concrètement :

  1. Mesure de l’empreinte environnementale du Système d’Information (SI). Cela permet de réduire de 10 à 20% les impacts environnementaux de son Système d’Information
  2. Démarche d’achats responsables : allongement de la durée de vie, achats d’équipements faciles à réparer et à faire évoluer au sein de l’organisation ou en dehors : seconde vie, reconditionnement,
  3. Évolution des usages et comportements : hébergement « vert », local, codage, limitation des émissions induites (vidéo, streaming…)

Une mise en cohérence avec une stratégie globale est donc vivement conseillée. C’est la raison pour laquelle ETHIKONSEIL propose un accompagnement global, pour ainsi optimiser la (ré)organisation de sa structure, penser sa stratégie de façon efficiente, optimiser ses résultats, réduire ses coûts tout en minorant ses impacts.

Le label Numérique responsable

Label Numérique responsable

ETHIKONSEIL est référencée auprès du label Lucie pour vous accompagner dans le déploiement de ce label NR, mis au point avec l’association Green IT et l’ADEME.

Après intégration dans la communauté Lucie, deux niveaux sont proposés :

  • Niveau 1, vous devez suivre un MOOC (gratuit) et passer le Certificat de connaissance Numérique Responsable de l’INR et de l’Université de La Rochelle ; vous identifiez ensuite des actions pour développer votre engagement NR. Vous êtes ensuite audité.
  • Niveau 2 : vous suivez une formation de 3 jours, vous auto-évaluez ensuite le niveau de votre organisation sur la thématique du NR, puis votre démarche NR est évaluée. Un comité de labellisation examine ensuite votre rapport d’évaluation et les engagements de l’entreprise.

Les coûts dépendent du niveau du label et de la taille de votre entreprise.

Réduire l’impact du numérique : une obligation réglementaire

La loi n° 2021-1485 du 15 novembre 2021 visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France (REEN) vise à inciter à des pratiques commerciales vertueuses pour limiter le renouvellement trop fréquent des terminaux.

Les distributeurs d’équipements doivent désormais fournir aux consommateurs « des alertes et conseils d’usage ou d’opérations d’entretien, de maintenance ou de nettoyage informatique afin d’optimiser leur performance, notamment la gestion de la mémoire et du stockage, dans le but d’allonger leur durée de vie. »

Le délit d’obsolescence programmée, qui relève des « fraudes » et « tromperies » aux termes du code de la consommation, est étendu à l’obsolescence logicielle. Les metteurs sur le marché ne doivent pas « limiter la restauration de l’ensemble des fonctionnalités » d’un appareil hors de leurs circuits agréés.

Impact des équipements numériques
Source : INRC (Institut du numérique responsable)

Favoriser l’essor du reconditionné / réemploi

Ainsi, les consommateurs doivent être informés de l’existence d’offres en reconditionné. Il est même interdit de limiter l’accès « aux pièces détachées, modes d’emploi, informations techniques ou à tout autre instrument, équipement ou logiciel permettant la réparation des produits ».

L’écoconception des services numériques fait également progressivement son entrée dans la loi, avec un référentiel général de l’écoconception des services numériques annoncé pour janvier 2024.